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Certains instants privilégiés sont comme l’étincelle qui jaillit de deux silex. Et ce choc peut avoir lieu n’importe quand, n’importe où ; au contact de la chose la plus humble.
Extraite de Quelque part dans l’inachevé, essai du philosophe Vladimir Jankélévitch, cette citation ouvre le programme du Festival d’Avignon au Théâtre des Halles.
Sur trois espaces : le Chapitre, la Chapelle et le Jardin, Alain Timar invite dix propositions, axées sur les écritures contemporaines, depuis toujours, l’un des moteurs du dramaturge-plasticien avignonnais. A cette sélection se greffe un focus sur la Roumanie.
Baptisée Roumanie Paroles d’aujourd’hui, la journée du 20 juillet alignera rencontres, conférences et lectures, dont La Petite soldate de Mihaela Michailov, traduit par Alexandra Lazarescu et Crises ou une autre histoire d’amour de Mihail Ignat, traduction de Virgil Borcan. Par ailleurs, se jouent deux créations mises en scène par Alain Timar, pour la troupe du Teatrul Municipal « Matei Visniec » de la ville de Suceava.